AGOA SUR LES MEDIAS EN LIGNE
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AGOA: Le Togo prépare une politique pour accroître ses exportations vers les USA Featured
Written by Didier A. Juil 20, 2017
C’est à Lomé que se tiendra du 08 au 10 août prochains, la 16ème édition du forum AGOA. Le Togo a tout mis en œuvre pour le bon déroulement de ce forum. Les derniers réglages sont en cours. Dans ce sens, il s’est ouvert jeudi à Lomé, une rencontre nationale de concertation sur la déclaration de politique sur l’accroissement des exportations vers les USA sous le régime AGOA. Elle est présidée par Dédé Ahoefa Ekoué, la présidente du Comité d’organisation du Forum AGOA.
L’édition 2017 du Forum de la Loi sur la Croissance et les Opportunités en Afrique – Africa Growth and Opportunity Act (AGOA) qui se tient au Togo est placé sous le thème : «Les Etats-Unis et l’Afrique: Partenariat pour la Prospérité à travers le Commerce».
Pour Dédé Ekoué, l’AGOA est un outil qui peut aider le Togo à créer plus de richesses pour relever le défi de l’amélioration des conditions de vie des populations.
« Notre pays souhaite saisir l’opportunité de ce 16ème forum AGOA 2017 qu’il organise pour mettre son secteur privé en contact avec des investisseurs et entreprises américaines en vue de tirer meilleurs profits des atouts de la loi AGOA », a-t-elle expliqué.
Pour mieux profiter de l’AGOA, le Togo jugé mieux de disposer d’une Déclaration de politique. Elle constitue une vision politique du gouvernement togolais pour accroitre de façon accélérée les exportations du Togo dans le cadre de l’AGOA d’ici 2025 et au-delà.
C’est une manière pour les autorités d’accompagner les entreprises togolaises pour la transformation des produits porteurs en vue augmenter leurs marges bénéficiaires tout en prenant en compte des couches les plus vulnérables et de créer plus d’emplois en faveur des jeunes et des femmes togolais.
« Le gouvernement par la présente déclaration montre sa détermination à intensifier les efforts dans l’accompagnement du secteur privé en vue de faire de l’AGOA un levier d’intensification de la croissance économique et de la réduction de la pauvreté des couches les plus vulnérables », a ajouté la ministre.
Le document sera mise en œuvre à travers une stratégie nationale avec un plan d’action opérationnel qui sera élaborée prochainement. La stratégie nationale d’exportation permettra d’apporter des solutions aux préoccupations du secteur privé.
A l’ouverture de la rencontre, Germain Meba, le président de la Chambre du commerce et de l’industrie du Togo (CCIT) a salué l’initiative du gouvernement qui permettra aux opérateurs économiques togolais de trouver solution aux questions de respect des normes, de certification des produits et d’ouverture vers l’extérieur en générale et aux Etats-Unis en particulier.
Soulignons que les exportations du Togo vers les Etats-Unis en 2016 sont évaluées à 10 855 000 dollars US. La valeur des exportations sous AGOA est de 134 000 dollars pour la même année.
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Dédé Ahoéfa Ekoué, Présidente du comité d’organisation du forum AGOA 2017
En 2016, les exportations du Togo vers les Etats-Unis sont évaluées à 10.855.000 dollars US, dont 134.000$ sous AGOA (Africa Growth and Opportunity Act), soit 1,23%. Un pourcentage jugé trop faible par la direction du commerce extérieur.
En prélude au Forum AGOA, qui se tiendra à Lomé du 08 au 10 août prochain, le Togo a élaboré une politique d’exportation sous AGOA. Pour la présidente du comité national d’organisation de ce forum, l’un des défis du Togo face à la loi américaine sur la croissance et les opportunités en Afrique, est d’augmenter les exportations afin de tirer un maximum d’avantages. Le Togo veut passer par le canal d’AGOA pour générer d’emplois au sein de sa population jeune, a indiqué Dédé Ahoéfa Ekoué, soulignant la nécessité de disposer d’une politique sur l’accroissement des exportations vers les USA sous le régime AGOA.
Cette politique qui vise à accompagner le « secteur privé en vue de faire de l’AGOA un levier d’intensification de la croissance économique et de la réduction de la pauvreté des couches les plus vulnérables », a déclaré Dédé Ahoéfa Ekoué.
Sur les causes de la faible exportation du Togo sous AGOA, Lotfi Kourdali, Directeur adjoint de programme au bureau du Trade Hub, a relevé entre autres le déficit d’une politique précise, l’absence de transformation locale des produits, le manque de diversification des filières à l’exportation, la barrière linguistique et la concentration des exportations vers l’UE.
« Identifier des secteurs ou filières clés pour maximiser les actions tout en tenant compte de la demande du marché américain », a suggéré Lotfi Kourdali.
Dans cette politique, des filières comme soja, ananas, le secteur minier et l’artisanat ont été sélectionnés. La noix de cajou, non éligible sous AGOA, peut bien se vendre en Amérique car le pays en est le premier consommateur mondial.
http://www.africardv.com/frontpage/le-togo-veut-augmenter-ses-exportations-sous-agoa/
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A l’initiative de la cellule de coordination stratégique du Forum Agoa, une réunion d’information se déroule jeudi à Lomé afin d’expliquer aux entreprises les avantages offerts par cette loi américaine qui permet à certaines marchandises fabriquées en Afrique d’être exonérées de taxes à leur arrivée sur le territoire américain.
Le Togo en est bénéficiaire, reste à en profiter.
Raison pour laquelle une stratégie nationale d’exportation est en cours de finalisation. Les pouvoirs publics entendent encourager le secteur de la transformation agricole avec la production d’une large gamme de produits susceptibles d’être commercialisés aux Etats-Unis.
A ce jour, le volume des exportations togolaises vers les USA est dérisoire.
‘Le gouvernement affiche clairement sa détermination à intensifier les efforts pour accompagner le secteur privé en vue de faire de l’AGOA un levier d’intensification de la croissance et de la réduction de la pauvreté’, a déclaré Dédé Ekoué, la présidente du comité d’organisation du Forum annuel de l’AGOA qui se déroulera du 8 au 10 août à Lomé.
http://www.republicoftogo.com/Toutes-les-rubriques/Economie/L-Agoa-est-une-formidable-opportunite
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Togo Booster le secteur privé avec l’AGOA, l’autre défi |
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#17 Partenariats pour la réalisation des objectifs#8 Travail décent et croissance économique#9 Industrie, Innovation et Infrastructure
20 juillet 2017 | ECO CONSCIENCE TV | 0 Comments
Les préparatifs vont bon train dans le cadre du 16ème Forum de la Loi sur la Croissance et les Opportunités en Afrique – Africa Growth and Opportunity Act (AGOA), que le Togo accueille du 08 au 10 Août prochain.
Le pays veut considérablement revoir à la hausse ses exportations vers les États-Unis d’Amérique au regard des nombreux avantages qu’offre ladite loi. Ainsi, pourra t-il créer plus de richesses pour l’amélioration des conditions de vie des populations. À cet effet, une rencontre de concertation réunissant des opérateurs économiques de plusieurs secteurs s’est ouverte ce jeudi 20 juillet à Lomé, sur la déclaration de politique sur l’accroissement des exportations vers les USA sous le régime AGOA et au delà.
L’idée selon Mme Dédé Ahoefa EKOUE, Présidente du Comité National d’organisation du Forum, est d’accompagner les entreprises togolaises à travers cette déclaration pour la transformation des produits porteurs en vue d’augmenter leurs marges bénéficiaires, tout en prenant en compte les couches les plus vulnérables et de créer plus d’emplois en faveur des jeunes et des femmes. Pour rappel, « les États-Unis et l’Afrique: partenariat pour la prospérité à travers le commerce» est le thème choisi pour le Forum AGOA 2017.
Suivez le reportage… https://www.ecoconscience.net/fr/forum-agoa-2017-declaration-de-politique-plus-dopportunites-daffaires-usa/
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The United States and Togo will co-host the African Growth and Opportunity Act (AGOA) Forum in Lomé, Togo August 8-10.
The Forum will bring together senior government officials from the United States and 38 Sub-Saharan African AGOA-eligible countries to discuss ways to boost economic cooperation and trade between the United States and Africa. The African Union and regional economic communities will also participate.
The theme of this year’s Forum is “The United States and Africa: Partnering for Prosperity through Trade.” The 2017 Forum will explore how countries can continue to maximize the benefits of AGOA in a rapidly changing economic landscape, and highlight the important role played by women, civil society, and the private sector in promoting trade and generating prosperity.
Representatives from the private sector, civil society, and the U.S.-sponsored African Women’s Entrepreneurship Program (AWEP) will participate in Forum activities August 8-9. The Ministerial plenaries will follow on August 9-10, bringing together senior government officials from the United States and the 38 African beneficiary countries.
U.S. Trade Representative Ambassador Robert Lighthizer will lead the U.S. delegation, which will include senior officials from the U.S. Departments of State, Agriculture, Commerce, Labor, Transportation, Treasury, the U.S. Agency for International Development, the U.S. Trade and Development Agency, as well as the Millennium Challenge Corporation, the Overseas Private Investment Corporation, and the U.S. African Development Fund. Members of Congress and their staff from both parties are also invited to attend the Forum.
The AGOA law, which enhances market access to the United States for qualifying sub-Saharan African countries, has been the cornerstone of the U.S. government’s trade policy with sub-Saharan Africa since 2000. The law mandates that each year a special Forum be convened to discuss issues related to the implementation of the law and issues of economic cooperation and trade in general.
Dans un message intitulé « AGOA : Lomé accueille le forum 2017 dans une semaine », et dont Global Actu a obtenu copie, l’ambassadeur des Etats-Unis au Togo, David Gilmour estime que le Forum de l’African Growth and Opportunity Act (AGOA) que le Togo accueille du 8 au 10 août prochains, représente une opportunité « incroyable » pour le pays d’améliorer ses relations commerciales avec Washington.
Pour voir comment, poursuit le diplomate, il ne faut pas chercher plus loin que l’exemple d’Alaffia, une société qui transforme des noix de karité rassemblées au Togo en produits de beauté et de santé vendus dans des magasins à travers les États-Unis. Alaffia, a-t-il ajouté, emploie des milliers de personnes au Togo et plus d’une centaine dans son usine aux États-Unis, avec des ventes annuelles supérieures à 20 millions de dollars, soit un peu plus de 11 milliards de francs CFA.
« Je crois qu’il existe de nombreuses entreprises au Togo qui sont prêtes à suivre les traces d’Alaffia. Les États-Unis sont le plus grand marché de consommation au monde et les entrepreneurs et les propriétaires d’entreprises togolaises peuvent en bénéficier à un degré extraordinaire, grâce au commerce accru avec les États-Unis », relève l’Américain.
Cependant, note M. Gilmour, le Togo doit continuer à travailler « dur » pour améliorer les conditions commerciales au profit du secteur privé. Selon lui, des réformes sont nécessaires en particulier dans les domaines des télécommunications et des titres fonciers, des secteurs dans lesquels des réformes importantes seront faites grâce à la Millennium Challenge Corporation (MCC). « Cela améliorera la productivité de l’économie et la confiance des investisseurs », a-t-il ajouté.
« Des institutions démocratiques fortes sont également nécessaires à la croissance économique et à l’attrait des investisseurs. Par conséquent, les États-Unis exhortent le Togo à poursuivre ses efforts pour renforcer l’Etat de droit, réduire la corruption, accroître la transparence et la responsabilité du gouvernement, et élargir la participation démocratique », souligne-t-il.
Pour rappel, ce forum accueillera des centaines de chefs d’entreprises et de fonctionnaires de 38 pays d’Afrique subsaharienne et des Etats-Unis.
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« Le forum (AGOA ndlr) représente une opportunité incroyable pour Lomé d’améliorer ses relations commerciales avec Washington, D.C.», c’est en substance, ce qu’a laissé entendre l’Ambassadeur des Etats-Unis au Togo, David Gilmour, dans une note parvenue à la rédaction d’Africa rendez-vous.
« Je dis souvent que le Togo est un pays avec un potentiel incroyable. Au cours du Forum de l’AGOA, le Togo accueillera des centaines de fonctionnaires et de chefs d’entreprise des États-Unis et de toute l’Afrique. Je suis convaincu qu’ils vont aussi voir le potentiel de ce pays et de son peuple », a martelé le diplomate américain en poste à Lomé depuis fin 2016.
Selon l’Ambassadeur Gilmour, les États-Unis sont le plus grand marché de consommation au monde et les entrepreneurs et les propriétaires d’entreprises togolaises peuvent en bénéficier à un degré extraordinaire, grâce au commerce accru avec les États-Unis.
Il a de ce fait appelé le Togo à continuer à travailler dur pour améliorer les conditions commerciales au profit du secteur privé. « Des réformes sont nécessaires, en particulier dans les domaines des télécommunications et des titres fonciers. Grâce à la Millennium Challenge Corporation (MCC) du gouvernement des États-Unis, nous lançons un programme cette année pour mettre en œuvre des réformes importantes dans ces domaines, ce qui améliorera la productivité de l’économie et la confiance des investisseurs », a-t-il fait noter.
Le Togo accueille du 08 au 10 Août, le 19ème Forum AGOA placé sous le thème, “les Etats-Unis et l’Afrique: Partenariat pour la prospérité par le commerce”.
http://www.africardv.com/politic/agoa-une-opportunite-incroyable-pour-lome-selon-gilmour/
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août 8, 2017
Le 16e forum de African Growth Opportunities Act (AGOA) vient de débuter à Lomé. D’aujourd’hui au 10 Août prochain, les 37 pays africains comprenant le Togo qui bénéficient de la franchise douanière pour leurs exportations en direction des Etats-Unis seront présents dans la capitale.
Ce forum va redonner confiance aux investisseurs internationaux et permettra au Togo de se repositionner comme un couloir de transit, de sécurité et de convergence des biens marchands des Etats-Unis et du monde vers l’Afrique et vice versa. Le Togo est considéré aujourd’hui comme une des plateformes logistiques et une porte d’entrée sur le continent. Il doit ces avantages à sa situation géographique et la modernisation de ses infrastructures, surtout de transport. Son port en eau profonde, sa nouvelle aérogare, ses routes et réformes visant à améliorer le climat des affaires, la stabilité politique, constituent des éléments d’attraction des investissements étrangers.
Les transports et le transit routier au Togo offrent des facilités qui sont notamment:
– la réduction des postes des contrôles routiers le long des corridors,
– la création de comités de gestion des corridors,
– l’harmonisation des procédures douanières, – l’interconnexion des systèmes informatiques des douanes,
– l’aménagement de postes de contrôles juxtaposés aux frontières.
Dans un bref aperçu sur le secteur des transports au Togo, le département des Transports et des TICs de la Banque Africaine de Développement (BAD) a rappelé que le Togo possède en effet, trois corridors routiers qui desservent le port de Lomé et les pays de la sous-région. Il s’agit de la route Lomé-Cinkansé, à destination du Burkina Faso encore appelée corridor Lomé-Ouagadougou, l’épine dorsale du réseau routier togolais. Il y a aussi la route Lomé-Hillacondji à destination de Cotonou au Bénin et de Lagos au Nigeria, et la route Lomé-Aflao (ou Lomé-Noepe) à destination d’Accra au Ghana et d’Abidjan en Côte d’Ivoire. Ces deux dernières voies, composent l’axe Aflao- Hillacondji, sur le Corridor inter-états Abidjan- Lagos (1022 km) qui draine plus de 65% des échanges en Afrique de l’Ouest. Ainsi grâce à un ferme engagement politique, le Togo s’est doté de modernes infrastructures routières, avec des mesures de facilitation de circulation des personnes et des biens. A cet égard, l’Observatoire des pratiques anormales, dans son 23e rapport de mars 2013, classe le tronçon togolais Lomé-Cinkansse, du corridor Lomé-Ouagadougou, premier au niveau régional. Ceci en matière de bonnes pratiques de transport et de transit routiers, avec un contrôle à tous les 100 km en moyenne, 547francs CFA de taxes illicites et seulement six minutes de temps perdu pour les contrôles routiers, relève la BAD dans son aperçu.
Il ajoute qu’avec ces réalisations, les échanges annuels pourront progresser. A l’horizon 2032, ils devront passer de 2,77 à 6,87 millions de tonnes sur le tronçon Lomé-Aflao et de 0, 55 à 0,86 millions de tonnes sur le tronçon Lomé-Hilakondji du Corridor Abidjan-Lagos. Egalement pour optimiser davantage la qualité des services sur les axes routiers, le Togo a réalisé avec succès les voies de contournement de la ville de Lomé, de la faille d’Alédjo et des monts de Défalé. Ces infrastructures facilitant les conditions de la traversée du corridor, servent en même temps de relais au Port Autonome de Lomé (PAL), qui est un autre atout pour les échanges commerciaux.
https://www.initiatyvs.com/agoa-le-togo-porte-dentree-du-continent/
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par World Info · 9 août 2017
La 16e édition du forum de l’Agoa (African Growth and Opportunity Act) a ouvert ses travaux ce lundi 08 août à Lomé, la capitale togolaise. Pendant trois jours, les personnes du monde des affaires et les 38 délégations de pays africains annoncés vont discuter de l’accord de libre-échange entre les États-Unis et l’Afrique, adopté il y a 17 ans.
Votée en 2000 sous la présidence de Bill Clinton, l’Agoa autorise les pays d’Afrique subsaharienne à exporter plus de 5000 produits aux États-Unis sans frais de douane afin d’encourager le développement économique en Afrique et dynamiser le commerce entre le continent africain et les États-Unis, ce 16èm forum de l’Agoa, baptisé sous le thème : «Les Etats-Unis et l’Afrique: Partenariat pour la Prospérité à travers le Commerce», s’est ouvert en présence du chef du gouvernement togolais, Komi Sélom Klassou qui a lancé les activités des sessions du forum du secteur privé et de la société civile. Dans son discours d’ouverture, le premier ministre a présenté l’opportunité que regorge ce forum en deux volets :
«Le présent rendez-vous permet d’une part aux opérateurs, entrepreneurs et investisseurs privés des pays africains éligibles à l’AGOA de mieux se connaitre et d’exploiter les potentialités de nos marchés intérieurs, contribuant ainsi à une meilleure intégration des marchés nationaux».
D’autre part, ce forum de Lomé permet «aux acteurs du secteur privé africain d’échanger avec leurs homologues américains sur les meilleurs moyens d’optimiser le privilège que constitue le visa AGOA pour l’exportation de nos produits agricoles et miniers transformés sur le marché américain…», a déclaré Sélom Klassou.
Le Togo présent au sommet par une délégation comprenant ses ministres, nourrit l’espoir qu’à l’issue de ce forum, des résolutions pour un secteur privé et une société civile dynamiques et performants, permettant de renforcer et de diversifier les exportations afin de saisir les multiples opportunités qu’offrent les marchés internationaux soient trouvées.
Le pays est admis à l’Agoa mais il a du mal à tirer profit des avantages du programme en dépit de ses potentialités économiques.
http://www.worldinfo.tg/ouverture-ce-mardi-a-lome-du-16e-forum-de-lagoa/
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Au deuxième jour de l’AGOA, le Togo le pays organisateur de ce 16em Forum enregistre une bonne nouvelle. Il s’agit de l’obtention du visa pour le textile et habillement togolais pour les USA. L’annonce a été faite ce mercredi par Robert Lighthizer (Photo), représentant du département américain du commerce au Forum à l’ouverture de la session ministérielle dudit Forum.
Cette décision du gouvernement américain met fin aux tracasseries des commerçants togolais qui de par le passé éprouvent d’énormes difficultés pour faire rentrer le textile et les produits à base du textile togolais sur le sol américain.
Pour Bernadette Léguézim-Balouki, le ministre du commerce et du secteur privé du Togo : « L’octroi du visa textile est une bonne chose. Pour en arriver là, nous avons élaboré un décret sur le visa textile, un plan d’action de mise en œuvre de la loi AGOA, que nous avons envoyé à la partie américaine qui vient d’approuver les textes du Togo ».
Cependant, ce visa a des exigences qu’a fait remarquer Brian Neubert, porte-parole de langue française du département d’Etat américain.
« Ce n’est pas un visa sans contrôle. Il y a des normes pour la régulation des ouvriers que doivent respecter les entrepreneurs. C’est une question de droits de l’homme » a-t-il indiqué.
http://www.gapola.net/2017/08/le-togo-peut-desormais-exporter-son.html?m=1
Thierry Affanoukoé
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09/08/2017 Gilles Oblasse ACTUALITE, AFRIQUE, SOCIETE 0
Pour atteindre les objectifs assignés au Forum AGOA, le Comité d’organisation n’a pas fait les choses à moitié. Un programme alléchant a été concocté à cet effet. Après la cérémonie d’ouverture, les premiers travaux ont été centrés sur le secteur privé et la Société Civile. Simultanément, s’est tenue une réunion consultative des Ministres de commerce africains.
Le Forum qui se poursuit ce Mercredi sera également marqué par des panels, animés par des experts togolais et américains et prendront en compte les domaines comme le commerce, l’agriculture, la technologie, la logistique, les infrastructures, les ressources financières et l’intégration régionale.
Sur la base de la fondation de la Conférence Ministérielle du Travail et du commerce de 2016, un panel sera animé par le Département du Travail des Etats Unis (USDOL), concernant les étapes utiles à l’intégration des normes du travail dans le commerce et l’investissement dans le but d’attirer et de conserver les investissements étrangers pour soutenir une croissance économique inclusive et durable à travers AGOA.
Dans la suite du programme, les pistes de solution de Centrales électriques au Gaz seront explorées. En ce sens l’USTDA examinera comment les progrès technologiques récents permettent aux pays africains d’utiliser des solutions de production d’électricité mobile ou « Fast-power ».
http://afriquerevelation.info/forum-agoa-un-programme-allechant-concocte/
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09/08/2017 Gilles Oblasse ACTUALITE, AFRIQUE, POLITIQUE 0
Le suspens aura duré plusieurs mois et les attentes ont été longues, mais le clap d’ouverture de la 16ème édition du Forum de la loi sur la croissance et les opportunités pour l’Afrique (African Growth and Opportunities Act, AGOA), a été donné ce mardi par le Premier ministre Togolais, Sélom Klassou en présence de la ministre du Commerce et du secteur privé, Bernadette Legzim-Balouki.
C’est sous le regard des centaines de dirigeants, gestionnaires, experts comptables, responsables comptables, financiers et fiscaux, des banquiers et cadres des régies financières, venus de divers horizons, que le Chef du gouvernement, a prononcé l’allocution d’ouverture.
Pour lui, ces sessions constituent des « cadres de discussions par excellence » pour lever les goulots d’étranglement observés dans la mise en œuvre de cet accord de partenariat qu’est l’AGOA, entre les Etats-Unis d’Amérique et les pays éligibles de l’Afrique subsaharienne.
« Ce forum de Lomé est donc une opportunité pour l’Afrique subsaharienne de passer en revue les difficultés et relever les défis d’une croissance accélérée, durable et inclusive », a-t-il indiqué.
Il a poursuivi en précisant que face à cette situation, des mesures diligentes s’imposent, à savoir la question de l’inclusion des petits producteurs, des jeunes et des femmes dans les chaînes de valeur nationales et régionales et l’agrobusiness.
« La question de l’inclusion est un élément clé afin de permettre aux populations, surtout celles des zones rurales, de profiter pleinement des opportunités qu’offre l’AGOA. L’agrobusiness représente également une occasion pour la diversification des produits de qualité à l’exportation et l’accroissement de l’investissement dans les infrastructures », a –t-il déclaré.
« Nous nourrissons l’espoir qu’à l’issue de ce forum, vous prendrez des résolutions pour un secteur privé et une société civile dynamiques et performants, permettant de renforcer et de diversifier les exportations afin de saisir les multiples opportunités qu’offrent les marchés internationaux », a pour sa part déclaré Mme Bernadette Legzim-Balouki, à l’endroit des participants, partant du fait que, nonobstant les avancées enregistrées ces dernières années, le secteur privé africain rencontre des défis liés entre autres au financement, à l’environnement des affaires ou encore à l’intégration régionale.
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09/08/2017 Gilles Oblasse ACTUALITE, AFRIQUE, POLITIQUE 0
En termes de sécurité, les forces qui s’en chargent n’ont pas lésiné sur les moyens. Le dispositif sécuritaire est articulé autour de deux ceinture de sécurité, une plus étendue et loin du site de l’hôtel Radisson Blu 2 février dénommée « Ceinture bleue », avec des équipes de sécurité mobiles et statiques et une autre restreinte dite « Ceinture rouge, délimitée autour de l’hôtel Radisson Blu 2 février, qui accueille le Forum.
La zone rouge quant à elle, hautement sécurisée, est comprise entre l’Avenue du Golfe à l’Est, l’Avenue Sarakawa au Sud, l’Avenue des Nîmes à l’Ouest et l’Avenue Nicolas Grunitzky au Nord.
Rappelons que la rencontre qui prend fin demain est placée sous le thème : « Les Etats-Unis et l’Afrique : partenariat pour la prospérité à travers le commerce ».
http://afriquerevelation.info/forum-agoa-une-securite-haut-de-gamme/
Gilles OBLASSE
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August 10, 2017
L’un des impacts directs du forum relatif à la Loi sur la croissance et les opportunités de développement entre les Etats-Unis et l’Afrique est la création d’emplois. La société civile s’en félicite et y voit une belle aubaine pour lutter contre l’immigration clandestine.
” Il est important de créer de l’emploi sur le continent car l’Afrique a besoin de 20 millions nouveaux emplois chaque année”, a indiqué Fred Oladeindé, président du forum de la société civile. L’homme estime que la loi américaine peut aider le continent noir à créer certains de ces emplois. “Recourir à AGOA est une opportunité à saisir pour créer de l’emploi et éviter l’immigration clandestine de la jeunesse africaine”, a-t-il déclaré au micro d’Africa rendez-vous.
La société civile africaine estime que la loi AGOA est un bon fleuron à saisir pour lutter contre le chômage, améliorer la vie des populations et s’inscrire dans le développement durable.
Même si le forum referme ses portes ce 10 Août à Lomé, l’après forum devra permettre de créer substantiellement des emplois si les pays africains arrivent à se doter de bonnes stratégies jusqu’en 2025. Pendant 8 ans, le continent devra utiliser cette forme de partenariat pour décourager des candidats à la recherche de l’Eldorado en tenant la traversée de la méditerranée avec tous les périls que cela comporte.
Comme chaque année, le but du forum AGOA est d’échanger et d’apporter des contributions à l’amélioration des échanges commerciaux entre les États-Unis et les pays d’Afrique subsaharienne.
Devra-t-on le rappeler, la 16ème qui se tient à Lomé est placée sous le thème « Les États-Unis et l’Afrique : partenariat pour la Prospérité à travers le commerce ».
http://www.africardv.com/societe/utiliser-agoa-pour-creer-de-nouveaux-emplois/
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#12 Consommation et production responsables#17 Partenariats pour la réalisation des objectifs#8 Travail décent et croissance économique#9 Industrie, Innovation et Infrastructure
10 août 2017 | ECO CONSCIENCE TV | 0 Comments
Trouver les bonnes formules pour mieux profiter des avantages de l’AGOA est l’un des défis que doivent relever les délégués présents au 16ème forum de la loi sur la croissance et les opportunités en Afrique. La session ministérielle de cette rencontre internationale a été officiellement ouverte ce mercredi 09 août à Lomé par le premier ministre Komi Selom KLASSOU, représentant le chef de l’Etat, Faure Essozimna GNASSINGBE. À l’occasion, les participants ont été conviés à renforcer et à diversifier leur relation commerciale en mettant l’accent sur l’amélioration de la gouvernance ainsi que la mise en place de politiques favorables à la croissance et au développement.
Ces dernières années ont connu une baisse des chiffres en termes des exportations du continent africain vers les USA sous AGOA, ce qui prouve à suffisance qu’il demeure des contraintes auxquelles il faudra trouver des solutions pour tirer davantage profits du partenariat créé avec ladite loi.
Le Togo peut d’ores et déjà se réjouir des réformes économiques structurelles entreprises dans ce cadre, puisqu’il vient de se voir accorder le visa pour l’exportation du textile vers les USA.
Plus de précisions dans le reportage… https://www.ecoconscience.net/fr/session-ministerielle-16eme-forum-agoa-lever-contraintes-partenariat-soutenu-echanges-commerciaux-usa/
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By
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August 10, 2017
The sixten edition of the Africa growth and opportunity act (AGOA) forum is yet to be closed. August 08, 2017 in Lomé, before all the 38 countries represented and american officials, the youth took the advantage to make a call towards african governments and decision makers for more inclusion.
According to Nadege Afoutou, a 2015 YALI fellow, it is important for african governments to take into accounts, youth in the decision-making process. “Youth below 35 years represent more than 60% of African population. Yet we are under-represented in decision making spheres and we are hardly consulted when policies that should address our issues are made. We are pleading with our governments to take us into account and and give us more rooms in decision making and their implementation process“, she stressed.
Nadège Afoutou emphasized on the need for african governments to require technology transfert and seek to its effectiveness in bilateral and multilateral trade agreements.
A call has been made to refom the education sector in order to emphasize know-how and technical skills acquisition of young people in order to allow them to compete with other youths accross the world.
Refering to AGOA forum she stressed on the necessity to subsidize young producers in agro-business in order to help them in meeting quality norms.
http://www.africardv.com/societe/agoa-the-youth-calls-for-more-inclusion/
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Lomé, la capitale du Togo abrite depuis le 08 aout 2017, le 16ème forum du programme African Growth and Opportunity Act (AGOA).
Il se définit comme un système de libre-échange, accordé par les Etats-Unis à une quarantaine de pays africains qui peuvent exporter leurs produits vers le marché américain, sans payer de taxe. Mis en place en 2 000, l’AGOA a été renouvelé en septembre 2015 par le président Barack Obama pour une période de 10 ans. Mais son bilan reste mitigé comme l’explique Carlos Lopes, le secrétaire général de l’UNECA, la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique. « Nous pouvons déjà classifier l’AGOA comme une expression de bonne volonté politique de la part des Etats-Unis à l’égard de l’Afrique, mais on ne peut pas dire que le bilan est très positif ».
Réunis entre opérateurs économiques des pays bénéficiaires de ce libre-échange, le secteur privé a été auparavant indexé à jouer sa partition dans ce processus par le Premier ministre togolais Komi Selom Klassou à l’ouverture de la rencontre de haut niveau secteur privé et société civile sur le thème : « Les Etats-Unis et l’Afrique : partenariat pour la prospérité à travers le commerce. »
« Le rôle des acteurs du secteur privé et de la société civile dans l’accroissement des exportations des pays de l’Afrique subsaharienne vers les Etats-Unis d’Amérique est primordial. Ils ont le devoir de proposer les meilleures solutions et les stratégies les plus appropriées pour booster les exportations du continent vers les Etats-Unis d’Amérique, a-t-il signifié.
Le secteur doit vraiment chercher son repère pour bénéficier agréablement des retombées effectives du commerce, comme le levier incontournable pour accroître sensiblement les richesses des nations et améliorer les conditions de vie des peuples.
Le secteur privé est le moteur de toute croissance ne bénéficie qu’au taux de crédit de 20% dans les Etats africains alors qu’il est de 45% dans la zone Europe. Il faut une ouverture et un engagement pour accompagner financièrement les entrepreneurs agricoles et opérer des innovations rapides avec les établissements financiers et saisir les opportunités d’AGOA pour réduire les coûts de leurs produits et offres accessibles à tous et mais aussi des garanties conséquentes. « La problématique de financement des entreprises et des commerces doit être recentrée pour trouver des formules appropriées en direction des financements des PME/PMI ainsi que des chaines de valeurs », a suggéré Michel Dorkenoo, PDG Banque Atlantique du Togo.
De toute façon, les gérants du secteur privé africains ont unanimement reconnu que la logistique du commerce en Afrique doit être revue dans le cadre de l’AGOA. « Les impacts et les bénéficies de l’AGOA sur les pays africains pourraient être bien optimisés si le dispositif est bien maitrisé pas les acteurs concernés. De même l’accroissement du commerce doit être suivi d’un accroissement direct des financements en Afrique », a indiqué Olesegun Awolowo, PDG de Nigeria Export Council.
Dans les perspectives de trouver les solutions idoines et durables, les opérateurs économiques et les Banques ont échangé sur trois panels dont les thèmes sont : financement du commerce d’exportation africaine : rôle des banques et institutions du développement ; AGOA, défis et opportunités ; et l’intégration économique, force et perspectives, les solutions relatives au financement du commerce et la promotion des affaires au Togo et en Afrique.
Tous ces défis ont interpelé les opérateurs africains à penser aux avantages possibles que peuvent tirer les pays africains en privilégiant l’intégration économique africaine afin de profiter pleinement de l’AGOA. Avec un marché d’environ 350 millions de consommateurs, la sous-région de l’Afrique de l’ouest peut constituer d’ores et déjà un couloir d’intégration.
Selon le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCIT), M. Germain MEBA, le secteur Privé est un maillon important dans le processus de l’AGOA. « Il y a nécessité de lier à la compétitivité des entreprises et une collaboration des Chambres de Commerce et d’Industrie d’Afrique. Le secteur privé togolais a besoin d’une synergie d’action », a-t-il ajouté.
La compétitivité des entreprises est un enjeu au Togo. Ceci n’a pas favorisé l’exportation des produits togolais vers les USA dont le taux est à moins de 1% aujourd’hui. Les PME/PMI devront se conformer au respect des normes Internationales de commerce pour espérer les soutiens des banques africaines et gagner les marchés américains.
Le secteur privé souhaite compter sur le Groupe Ecobank, pour le financement des entreprises locales de production et d’exportation conformément à leur politique de promotion du financement des entreprises.
Avec l’AGOA, 24 milliards de dollars sont exportés aux Etats-Unis en 2014 et seulement 17 milliards en 2015. Quelques principaux produits exportés sur les Etats Unis en 2015 : Perruques, fausses barbes, sourcils et cils (7,1 millions de dollars US), noix de cajou (2,2 millions de dollars US), savon et détergents (795 mille dollars US), huile de noix karité probablement (241 mille dollars US), huile de copra (226 mille dollars US), reptiles y compris des serpents (225 mille dollars US), paniers et sacs en matière végétale (209 mille dollars US), fèves de cacao (319 mille dollars US en 2016).
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La bonne nouvelle pour le Togo a été donnée à l’ouverture de la deuxième journée des travaux du 16ème forum de l’AGOA consacrée à la session ministérielle, le mercredi 9 août 2017 à Lomé.
Cette session ministérielle a vu la participation d’un parterre de ministres venant de tous les pays africains du programme AGOA.
Robert Lighthizer, le Représentant du commerce des Etats-Unis, est le porteur de la bonne nouvelle « le Togo dispose d’un visa-textile». Il a émis le vœu que le forum de Lomé trouve une solution durable pour le renforcement des relations commerciales entre l’Afrique et les USA.
« Il faut une alliance stratégique susceptible d’améliorer la gouvernance et d’accélérer la croissance et le développement. Mais le partenariat instauré par l’AGOA doit être sans cesse repensé et améliorer pour rester efficace », a indiqué souligné le premier ministre togolais Komi Selom KLASSOU, représentant personnel du chef de l’Etat togolais.
Le 16ème forum AGOA de la coopération commerciale et économique de Lomé est donc une opportunité pour l’Afrique subsaharienne de passer en revue les difficultés et relever les défis d’une croissance accélérée, durable et inclusive.
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Bonne nouvelle pour le Togo, le pays, éligible au programme Treshold ou Seuil a reçu ce mercredi 09 Août 2017 l’autorisation finale du comité d’investissement du Millénium Challenge Corporation MCC. Annonce faite par la directrice du programme Treshold Grâce MORGAN en marge du 16è forum Agoa à Lomé.
Après son éligibilité en 2016, le Togo pourra ainsi bénéficier des avantages de ce programme américain qui vise la lutte contre la pauvreté à travers plusieurs projets dans les secteurs prioritaires. Les différents projets proposés par le Togo désormais validés par les États-Unis seront adoptés en septembre prochain par le conseil d’administration du MCC à Washington DC a indiqué la directrice du programme Treshold Grace MORGAN.
Le coordonnateur du Millenium Challenge Account MCA Togo Stanislas BABA s’est félicité de l’annonce de la partie américaine et réitère l’engagement du gouvernement togolais à poursuivre les réformes surtout dans le secteur des TICs et du foncier considérés comme contraintes majeures.
Le MCC dispose de deux programmes pour aider les pays à sortir de la pauvreté, il s’agit du Treshold qui va jusqu’à 60 millions de dollars et du Compact qui peut atteindre 700 millions de dollars.
Pour le Togo il s’agit de garder le cap des réformes pour être éligible au programme Compact.
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By The Y Team
août 10, 2017
Le Forum de l’AGOA a débuté le 08 Août dernier et se poursuivra jusqu’au 10 Août. Plusieurs personnalités sont présentes, notamment l’ambassadeur des États-Unis au Togo, David Gilmour, en compagnie de plusieurs délégués venant de différents horizons.
Le forum a lieu dans différents pays de façon alternative entre l’Afrique et les États-Unis. L’année dernière c’était le Gabon qui accueillait l’évènement. Le Togo avait proposé d’être le prochain hôte. Et, en reconnaissance de ces efforts pour développer l’économie et transformer le pays en hub commercial régional, sa candidature a été retenue. L’ambassadeur explique que ce forum est une opportunité incroyable pour Lomé d’améliorer ses relations commerciales avec Washington. Les deux pays tireront de grands profits des futurs échanges. Des partenariats commerciaux internationaux pourraient voir le jour grâce à ce forum AGOA. David Gilmour informe cependant que le pays doit redoubler d’effort pour améliorer le climat des affaires et effectuer des réformes. Ces réformes concernent le secteur des télécommunications et du foncier.
L’AGOA totalise plusieurs réussites sur le continent africain depuis sa création. Selon l’ambassadeur, une augmentation de 13% a été observée pour les importations de l’AGOA ainsi que les systèmes généralisés de préférences(GSP). Soit 9,4 milliards de dollars en 2016 pour l’import. Les échanges hors pétrole au titre de l’AGOA ont connu une hausse de 300% soit 4,2 milliards de dollars en 2016. Ces échanges n’étaient que de 1,3 milliards de dollars en 2001. Près de 300 000 emplois ont vu le jour grâce à la croissance de ces secteurs non-pétroliers. Les exportations américaines vers les pays subsahariens ont connu une hausse de 4,8% par rapport à l’année dernière, soit 20 milliards de dollars.
Plus d’une quarantaine de pays africains bénéficient d’un accès préférentiel au marché américain grâce à l’AGOA. Pour avoir accès aux avantages de l’AGOA, il faut remplir certains critères comme le respect de l’État de droit, des droits des travailleurs et des droits de l’homme. L’AGOA œuvre pour la bonne gouvernance, l’institution de politiques favorables à la croissance et au développement.
Ce dispositif qui prendra fin en 2025 n’est pas la seule aide américaine au continent africain. Il existe d’autres initiatives comme l’USAid, l’agence de coopération, Power Africa pour le développement de la capacité de production d’électricité sur le continent et le MCC pour le financement.
https://www.initiatyvs.com/opportunites-et-perspectives-davenir-avec-le-forum-agoa-au-togo/
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By The Y Team
août 10, 2017
Le cabinet Deal & Consulting et AD International en partenariat avec la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo organise une formation pratique ayant pour thème « Les techniques de transformation, d’emballage des produits agricoles et les procédures-normes pour exporter sur le marché américain dans le compte de l’AGOA ». Cette formation se tiendra au Centre Togolais des Expositions et Foires ou Togo 2000 les 11 et 12 Août 2017.
Cette formation a pour but de permettre aux producteurs togolais de tirer le meilleur profit de la loi américaine AGOA. Plusieurs points cruciaux qui ne peuvent pas toujours être abordés pendant les forums seront élucidés. Les participants à la formation pourront maîtriser la production agricole traditionnelle et moderne, acquérir des techniques de transformation et de conservation des produits agricoles, et des notions en emballage. Ils pourront se familiariser avec de nouvelles technologies de transformations et des équipements, des étiquettes adaptées au marché américain, la codification, les procédures d’exportation et la documentation.
L’expert-consultant AGOA-MCC-MCA, Kevin Togbétsè explique que « cette formation est ouverte à tous les entrepreneurs et non du secteur d’agrobusiness, a pour but de leur donner les outils idoines pour augmenter la production agricole, transformer, conserver et exporter. Elle va initier les entrepreneurs agricoles à la micro et moyenne industrie et leur apporter les informations sur le marché américain et les opportunités d’export vers ce marché ».
L’AGOA permet à 6400 produits africains d’accéder au sol américain. L’AGOA offre aux produits togolais près de 50 millions de dollars sur le marché américain. Bien que l’Amérique soit ouverte aux produits togolais depuis 2008, seulement une dizaine d’entreprises professionnelles togolaises exportent leurs produits jusqu’à ce jour. Les produits agricoles togolais ont pourtant leurs chances sur le marché de l’exportation américaine.
Les jeunes entrepreneurs togolais sont exhortés à se conformer au marché américain pour exporter. Ils y ont tout à gagner. En effet, un producteur togolais peut gagner le double de son investissement de 10 millions de FCFA en allant sur ce marché.
https://www.initiatyvs.com/la-ccit-organise-une-formation-liee-a-lagoa-pour-les-entrepreneurs/
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Débutés le 08 août dernier, les travaux du seizième forum de l’AGOA Lomé 2017 ont officiellement pris fin cet après-midi à l’hôtel Radisson Blu lors d’une cérémonie de clôture présidée par Madame Bernadette LEGZIM-BALOUKI, Ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé, Monsieur David GILMOUR, Ambassadeur des Etats-Unis au Togo et Madame Dédé Ahoéfa EKOUE, présidente du comité national d’organisation du forum.
La cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs personnalités politiques, administratives et religieuses, des délégués des pays membres, des opérateurs économiques et membres des organisations de la société civile.
Pour Madame la Ministre du Commerce, tout le monde est satisfait du programme en général et particulièrement des différents panels qui se sont déroulés.
L’Ambassadeur David GILMOUR n’a pas manqué de remercier vivement le Chef de l’Etat Togolais Son Excellence Faure Essozimna GNASSINGBE pour son implication personnelle dans l’organisation du forum depuis que le Togo est devenu éligible.
A l’issu de ce forum, l’on retient que plusieurs accords de partenariat ont été signés entre les Etats-Unis et des représentants des 38 pays africains présents.
Les participants se sont donc donner rendez-vous pour le dix-septième forum qui se tiendra en 2018 à Washington aux Etats-Unis.
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DISCOURS DE CLOTURE DE MADAME BERNADETTE LEGZIM-BALOUKI, MINISTRE DU COMMERCE ET DE LA PROMOTION DU SECTEUR PRIVE
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Madame Bernadette LEGZIM-BALOUKI, Ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé, a au nom du Premier Ministre Komi sélom KLASSOU, prononcé le discours de clôture du seizième forum de l’AGOA tenu à Lomé du 08 au 10 août 2017.
Voici en intégralité le contenu du discours prononcé.
Excellence Monsieur l’Ambassadeur, Représentant au Commerce des Etats-Unis d’Amérique,
Mesdames et Messieurs les Ministres et Chers Homologues,
Monsieur le Commissaire chargé du Commerce et de l’Industrie de l’Union Africaine,
Monsieur le Président de la Commission de la CEDEAO,
Excellence Monsieur l’Ambassadeur des Etats Unis au Togo,
Excellence mesdames et messieurs les ambassadeurs et représentants des Organisations régionales et internationales,
Honorables Députés à l’Assemblée Nationale,
Mesdames et messieurs, distingués invités en vos rangs et grades respectifs,
Dans quelques instants, le 16ème Forum AGOA rentrera dans l’histoire. En ce moment solennel, l’honneur m’échoit de prendre la parole, au nom de Son Excellence Monsieur le Premier Ministre, pour vous réitérer la gratitude de Son Excellence Monsieur Faure Essozimna GNASSINGBE, Président de la République Togolaise, de son Gouvernement et du peuple togolais, pour avoir accepté de faire le déplacement de Lomé pour prendre activement part aux travaux de ce 16e forum AGOA.
Mesdames Messieurs,
Pendant trois jours, la tenue de cette 16e édition du Forum de Coopération Commerciale et Economique entre les Etats Unis d’Amérique et les pays de l’Afrique subsaharienne sur le thème : « Les Etats Unis et l’Afrique : Partenariat pour la Prospérité à travers le Commerce » a été une occasion de discuter et d’échanger, au regard des opportunités qu’offre cette loi, les défis qui empêchent encore les Etats africains éligibles de tirer pleinement profit de ce partenariat utile.
Je me félicite de la forte mobilisation de tous les acteurs des pays africains éligibles à l’AGOA et des Etats Unis issus notamment de l’administration publique, du secteur privé et de la société civile.
Les résultats auxquels nous sommes parvenus me permettent d’affirmer sans me tromper que le Forum AGOA de Lomé a tenu toutes ses promesses.
C’est le lieu ici pour nous de renouveler nos sincères remerciements et félicitations à Son Excellence Monsieur l’Ambassadeur Représentant au commerce des Etats Unis et sa délégation, aux Ministres et Chefs de délégation, aux Ambassadeurs et Hauts fonctionnaires ainsi qu’à toutes les organisations sous régionales, régionales et internationales pour tous les efforts consentis avant et pendant ce forum.
Mes remerciements vont également aux équipes conjointes des Etats Unis et du Togo qui ont permis par leur travail et leur engagement la tenue effective de ce forum.
Permettez-moi de remercier aussi Son Excellence Monsieur l’Ambassadeur des Etats Unis d’Amérique au Togo qui s’est personnellement investi aussi bien pour les préparatifs que pour la tenue effective de cet important évènement devenu désormais historique dans les relations économiques et commerciales des pays de l’Afrique Subsaharienne et les Etats Unis.
Je ne manquerai pas d’adresser mes remerciements aux médias nationaux et internationaux, à tous les propriétaires d’hôtels, à toutes les bonnes volontés et à tous ceux qui de prêt ou de loin, ont contribué d’une manière ou d’une autre à l’organisation de ce forum.
Mesdames Messieurs,
Que ce soit au cours des plénières, des sessions de discussions ou des panels, tous les sujets programmés ont été passés au peigne fin. Toutes les parties prenantes se sont engagées à faire de la loi AGOA un cadre de partenariat gagnant-gagnant entre les Etats Unis d’Amérique et l’Afrique.
Pour sa part, le Gouvernement togolais, sous l’impulsion de Son Excellence Monsieur Faure Essozimna GNASINGBE, Président de la République, est résolument déterminé à créer le cadre nécessaire pour accompagner le secteur privé et la société civile à tirer meilleurs profits de ce dispositif.
Je saisis cette heureuse occasion pour réitérer les remerciements du gouvernement togolais au gouvernement américain pour la validation de son système de visa textile.
Le Gouvernement togolais a d’ores et déjà mis en place un plan d’action inclusif qui vise à renforcer sa capacité d’offre, à accroître et à diversifier ses exportations vers les Etats Unis d’Amérique en prenant en compte l’inclusion économique et sociale des jeunes et des femmes de nos villes et campagnes.
Ce plan d’action opérationnel a pour ambitions de faire du Togo un pays compétitif sur le marché américain en matière de commerce, contribuant ainsi de façon significative à la croissance durable de l’économie nationale. Ce Plan prend en compte les aspects suivants :
Mesdames Messieurs,
Je demeure persuadée que des initiatives se prennent de part et d’autre sur le continent africain dans l’accompagnement du secteur privé et de la société civile. Il revient alors justement à ce secteur privé et à cette société civile de jouer leur partition pour booster nos exportations vers les Etats Unis d’Amérique en vue de la création de plus de richesses et d’emplois pour nos populations.
Je ne doute pas de l’engagement de notre partenaire américain à appuyer davantage l’Afrique, continent d’espoirs et d’opportunités.
Avant de terminer mes propos, je voudrais encourager toutes les parties prenantes notamment les Etats Unis, les pays africains éligibles et les organisations sous régionales, régionales et internationales à prendre toutes les dispositions nécessaires pour une mise en œuvre effective des recommandations issues du forum de Lomé.
C’est sur cette note d’encouragement que je souhaite à toutes et à tous un bon retour dans vos pays respectifs et déclare clos, au nom de Son Excellence Monsieur le Premier Ministre, les travaux du 16ème Forum AGOA 2017.
Vive la coopération économique et commerciale entre les Etats Unis d’Amérique et l’Afrique au Sud du Sahara.
JE VOUS REMERCIE POUR VOTRE AIMABLE ATTENTION.
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Le Togo se félicite de l’éclatant succès du 16e Forum AGOA Featured
C’est fini pour le 16e Forum AGOA qui se tient depuis mardi à Lomé. Les travaux de cette rencontre qui ont enregistré la participation de plusieurs délégations africaines et américaine ont pris fin jeudi. La cérémonie officielle de clôture a été présidée par Bernadette Legzim-Balouki, la ministre togolaise en charge du commerce et de la promotion du secteur privé.
Le Forum de Lomé a été une réussite. Et Dédé Ahoefa Ekoué, la présidente du Comité national d’organisation dudit forum a exprimé sa satisfaction à la clôture officielle du forum. Elle a salué l’engagement et la détermination du Président togolais qui a donné les orientations pour une organisation réussie du présent forum. La présidente du Comité d’organisation du 16e Forum AGOA a salué la considération accordée au Togo par les autorités américaines en l’aidant pour la réussite du Forum.
« Nous sommes très honorés d’avoir pu a voir la participation de tant de délégation de haut niveau. Vous avez fait de ce forum un succès et nous comptons sur votre détermination pour que les résolutions issues de ce forum servent à une meilleure mise en œuvre en œuvre de l’Agoa », a déclaré Dédé Ekoué.
La présidente du comité d’organisation du 16e Forum Agoa émet le vœu que la détermination des pays africains permette à ce que les recommandations du Forum de Lomé se traduisent en avantages en termes de création de richesses, de création d’emplois pour les populations dans tous les pays éligibles.
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Débuté le mardi dernier, le 16èm Forum AGOA a pris fin officiellement ce jeudi. Le Togo pays organisateur, s’en félicite pour la réussite de la rencontre. Ouverts par le premier ministre, Sélom Klassou, les travaux du 16èm Forum ont été clôturés ce jeudi par la ministre du commerce et de la promotion du secteur privé, Bernadette Leguézim-Balouki.
Celle-ci dans son allocation de clôture, s’est félicitée de la réussite de la rencontre. «Les résultats auxquels nous sommes parvenus me permettent d’affirmer sans me tromper que le Forum AGOA de Lomé a tenu toutes ses promesses« , se réjouit-elle.
Par la même occasion, elle a, au nom du gouvernement, remercié les hautes autorités américaines et togolaises qui ont marqué de leurs emprunts positifs à la réussite de la rencontre. «C’est le lieu ici pour nous de renouveler nos sincères remerciements et félicitations à Son Excellence Monsieur l’Ambassadeur Représentant au commerce des États-Unis et sa délégation, aux Ministres et Chefs de délégation, aux Ambassadeurs et Hauts fonctionnaires ainsi qu’à toutes les organisations sous régionales, régionales et internationales pour tous les efforts consentis avant et pendant ce forum. Mes remerciements vont également aux équipes conjointes des États-Unis et du Togo qui ont permis par leur travail et leur engagement la tenue effective de ce forum », a-t-elle déclaré.
Quant à Dédé Ahoefa Ekoué, présidente du Comité national d’organisation dudit Forum, elle a fait part de sa satisfaction au vue de la forte mobilisation des différentes délégations et de l’implication personnelle du chef de l’État, Faure Gnassingbé dans la réussite de la rencontre. « Nous sommes très honorés d’avoir pu avoir la participation de tant de délégation de haut niveau. Vous avez fait de ce Forum un succès et nous comptons sur votre détermination pour que les résolutions issues de ce Forum servent à une meilleure mise en œuvre de l’AGOA », a-t-elle souhaité.
Elle a ensuite émis le vœu de la mise en application des recommandations du Forum de Lomé dont le débouché est la création de richesses, et d’emplois pour les populations dans tous les pays éligibles à la loi AGOA. Le prochain forum AGOA aura lieu à Washington en 2018.
http://www.gapola.net/2017/08/agoa-2017-le-togo-reussi-le-pari.html?m=1
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Togo Le Togo compte sur sa diaspora aux Etats-Unis pour conquérir le marché américain |
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Dédé Ahoefa Ekoue, présidente du Comité d’organisation du 16ème Forum Agoa
La diaspora togolaise est appelée à jouer un rôle essentiel pour aider le pays à maximiser et mieux capitaliser sur ses exportations sur les États-Unis sans frais de douanes dans le cadre de la loi Agoa. Le 16 août 2017, en présence des autorités togolaises et américaines, de jeunes entrepreneurs, opérateurs économiques et membres de la diaspora togolaise ont échangé sur leur rôle en soutien au secteur privé.
Le gouvernement togolais dit vraiment attendre de cette diaspora, la facilitation de l’accès au marché américain aux opérateurs économiques togolais, notamment pour développer des partenariats avec des entreprises américaines et servir d’appui dans l’obtention de certificats et autorisations ^pour les produits togolais destinés à l’exportation vers les États-Unis.
« Nous avons pensé que c’est important d’organiser cet atelier pour deux raisons. Celle de remercier d‘abord la diaspora pour l’organisation du forum AGOA. Ils se sont vraiment investis et nous avons vu leur contribution dans les travaux. La deuxième raison est que nous savons que la diaspora regorge de potentialités que nous pouvons et devons capitaliser pour accroitre les exportations vers les États-Unis. Ces potentialités sont humaines en termes de savoir, financièrement mais aussi en matière de networking et de réseautage », a confié Dédé Ahoefa Ekoue présidente du Comité d’organisation du 16ème Forum Agoa tenu à Lomé.
«Notre souhait est que la diaspora accompagne les opérateurs économiques togolais parce-que s’ils n’ont pas de point de contact aux Etats-Unis, les choses ne seront pas faciles pour eux », a-t-elle réitéré.
Victor Adoukonou qui préside depuis 2014 la diaspora togolaise aux Etats-Unis, a montré aux différents entrepreneurs de même qu’aux opérateurs économiques, les différentes contraintes auxquelles ils devraient s’y attendre et surtout, donné des astuces pour les contourner.
Selon les statistiques, ils sont plus de 2 millions ces Togolais de la diaspora.
http://www.africardv.com/economie/la-diaspora-togolaise-va-jouer-pleinement-son-role/
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Le 16e forum de African Growth Opportunities Act (AGOA) s’est achevé le jeudi dernier à Lomé.
Pendant 3 jours, de hauts fonctionnaires des Etats-Unis et de 38 pays d’Afrique subsaharienne ont fait le point sur la coopération économique, sur un certain nombre de recommandations destinées à relancer la coopération économique entre les Etats-Unis et l’Afrique ainsi que sur les avantages offerts par l’AGOA.
Les responsables américains ont encouragé les 38 Etats bénéficiaires à accélérer l’industrialisation et à réformer leurs économies en profondeur, de même qu’une plus grande intégration régionale africaine grâce à des Zones de libre-échange continentale (ZLEC). Les autorités américaines se sont aussi engagées à étendre leur appui aux membres de l’Agoa via l’Accord de facilitation économique (AFE) de l’OMC, en particulier en faveur de ceux qui n’ont pas accès au littoral pour réduire les coûts commerciaux et faire circuler les marchandises librement d’un Etat à l’autre. Seule moyen de promouvoir l’intégration de l’Afrique dans l’économie mondiale.
Défis et solutions pour la mise en œuvre de l’AGOA
* Concernant l’intégration régionale
Cela augmentera l’utilisation des préférences de l’AGOA et étendra les bénéfices à un plus grand nombre de pays africains. En outre, il est nécessaire que les pays africains adoptent une position commune dans leurs relations commerciales et d’investissement avec les États-Unis.
* En ce qui concerne l’examen hors cycle des pays éligibles à l’AGOA
Rappelons que l’examen hors cycle fait partie intégrante de la législation de l’AGOA cependant, cet examen hors cycle ne devrait pas être utilisé d’une manière qui nuirait à l’esprit de l’AGOA.
* Pour le gouvernement des États-Unis
La coopération sur les AFE doit se fonder sur des programmes convenus au niveau de la Communauté économique régionale afin de promouvoir l’intégration régionale.
https://www.initiatyvs.com/bilan-du-forum-agoa/
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Un sans faute pour Dédé Ekoué. La présidente du comité d’organisation du 16e forum de l’Agoa peut se féliciter de la parfaite organisation de cette conférence annuelle qui s’est déroulée les 9 et 10 août derniers à Lomé.
Republicoftogo.com : Quel bilan tirez-vous de ce forum ?
Dédé Ekoué : De l’avis des participants africains et américains, cette rencontre a été un succès. Les débats ont permis de parler des questions liées à l’intégration régionale, à l’inclusion des petits producteurs, des micros, petites et moyennes entreprises et à la participation des jeunes et des femmes aux projets de développement.
Les discussions ont également porté sur la nécessité pour les économies africaines de s’orienter vers l’agribusinesss. Un opportunité de créer de l’emploi et des opportunités pour exporter vers les Etats-Unis.
Republicoftogo.com : Quels seront les bénéfices réels pour le Togo ?
Dédé Ekoué : Le fait que le forum se soit déroulé à Lomé et déjà un point positif. Cela a permis de montrer comment notre pays se positionne comme hub économique et logistique en Afrique de l’Ouest. En outre, les Etats-Unis ont donné leur accord pour l’exportation des produits textiles togolais. C’est un bon point.
Republicoftogo.com : Quelle est la prochaine étape ?
Dédé Ekoué : Durant les travaux, nous avons évoqué la nécessité de faire évoluer l’Agoa afin de stimuler les échanges économiques entre l’Afrique et les Etats-Unis. C’est donc désormais la priorité. Il faut adapter les textes aux réalités du marché africain pour que les deux parties tirent profit de cette loi sur la croissance.
http://www.republicoftogo.com/Toutes-les-rubriques/Economie/Un-sans-faute
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11/08/2017
David Gilmour
De l’avis général, le 16e forum annuel de l’Agoa qui s’est achevé jeudi à Lomé a été une réussite.
Réussite en terme d’organisation, succès également dans la volonté commune de l’Afrique et des Etats-Unis de doper les échanges commerciaux.
‘Tous mes collègues venus des Etats-Unis ont été très impressionnés par la façon dont les Togolais ont organisé cette conférence. Et c’est bon pour l’image de ce pays qui a montré qu’il a toutes les capacités d’accueillir de grands sommets et forums internationaux’, a confié vendredi David Gilmour, l’ambassadeur des Etats-Unis à Lomé.
Le diplomate a également indiqué que ce forum de l’Agoa était une très bonne publicité et un très bon instrument de promotion pour attirer les investissements US.
Afin que la loi sur la croissance en Afrique profite vraiment au secteur privé togolais, les Etats-Unis envisagent de mettre en place des sessions d’information afin que les hommes d’affaires maîtrisent davantage les procédures pour conquérir le vaste marché américain.
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10/08/2017
Si le Togo se débrouille bien, les bénéfices peuvent être importants commercialement
Le 16e forum annuel de l’Agoa s’est achevé jeudi après-midi à Lomé.
‘Les résultats auxquels nous sommes parvenus me permettent d’affirmer sans me tromper que le forum a tenu toutes ses promesses’, a affirmé la ministre du Commerce, Bernadette Legzim-Balouki, en clôturant les travaux.
Toutes les parties se sont engagées à faire de la loi
sur la croissance et les opportunités de développement en Afrique un cadre de partenariat gagnant-gagnant, a-t-elle ajouté.
Elle a affirmé que sous l’impulsion du président Faure Gnassingbé, le Togo était déterminé à créer le cadre nécessaire pour accompagner le secteur privé et la société civile afin de tirer meilleurs profits de ce dispositif.
Le gouvernement a mis en place un plan d’action qui vise à renforcer sa capacité d’offre, à accroître et à diversifier ses exportations vers les Etats Unis.
Cette stratégie a pour ambitions de faire du Togo un pays compétitif sur le marché américain en matière de commerce, contribuant ainsi de façon significative à la croissance durable de l’économie nationale.
Ce plan comprend un certain nombre d’axes majeurs comme le positionnement du secteur privé comme acteur principal, la mobilisation des investissements pour soutenir la production, la transformation et l’exportation dans les filières prioritaires retenues, la promotion du commerce équitable et la promotion des productions biologiques, notamment.
L’AGOA est une législation lancée en 2000 par Bill Clinton pour permettre aux pays africains d’exporter sans droits de douane sur le marché américain. 6.000 produits sont concernés par les réductions de taxes à l’importation, mais elles ne sont applicables que sous certaines conditions.
Les pays participants à l’AGOA doivent remplir des conditions concernant les droits de l’Homme, la bonne gouvernance, la protection des travailleurs et n’appliquer aucune interdiction douanière pour les produits américains sur leur territoire.
En 2017, le nombre des pays éligibles à l’AGOA s’élevait à 38.
Entre 2002 et 2008, les exportations africaines ont connu une hausse pour atteindre 82 milliards de dollars en 2008. Elles ont dégringolé à 18,7 milliards de dollars en 2015, contre 26,8 milliards de dollars en 2014, soit une baisse de 30,1%. Elles ne représentaient que 0,8% des importations totales des Etats-Unis en provenance du monde.
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10/08/2017
Une chance pour le secteur privé
Le Togo pourra exporter vers les Etats-Unis des produits textiles exemptés de droits de douane. Une annonce faite par Robert Lightizer, le représentant au Commerce américain, à l’occasion du forum annuel de l’Agoa qui se déroule actuellement à Lomé.
Ce visa textile est une bonne nouvelle à condition que le Togo développe sa production. Jusqu’à présent, tout ou presque est importé d’Asie et des Pays Bas
Une bonne occasion pour le secteur privé de développer la filière locale.
‘C’est une bonne nouvelle pour notre pays. Il faut qu’on sensibilise maintenant nos opérateurs pour saisir cette opportunité’, s’est félicitée la ministre du Commerce Bernadette Legzim-Balouki.
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16/08/2017
Les Togolais des Etats-Unis ont un rôle à jouer pour la promotion des échanges
Le rôle de la Diaspora en soutien au secteur privé est au cœur d’une rencontre qui se déroule mercredi à Lomé à la Chambre de commerce entre des opérateurs économiques et des Togolais installés au Etats-Unis.
‘Il s’agit de jeter les bases d’un partenariat actif entre la Diaspora et le secteur privé en vue de tirer un meilleur profit de l’Agoa pour le développement du secteur privé au Togo’, a indiqué Dédé Ahoefa Ekoué, la présidente du comité d’organisation du forum Agoa qui s’est tenu la semaine dernière à Lomé.
Seront présents, des représentants du patronat, de la CCIT, des grandes entreprises du Togo et de l’administration publique.
Les ambassadeurs des Etats-Unis et du Togo, David Gilmour et Frédéric Hegbe, animeront les débats
Les deux diplomates ont lancé un processus de consultations avec la Diaspora aux USA afin de lui permettre d’accroitre sa contribution au développement du Togo.
’Notre souhait est que la Diaspora accompagne les opérateurs économiques togolais parce que si nos opérateurs économiques n’ont pas de point de contact aux Etats-Unis, les choses ne seront pas faciles pour eux’, a indiqué Bernadette Legzim Balouki, la ministre du Commerce et de la Promotion du secteur privé.
http://www.republicoftogo.com/Toutes-les-rubriques/Diaspora/Point-focal
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Robert Lighthizer, le représentant au Commerce des Etats-Unis, a été reçu jeudi par le président Faure Gnassingbé. L’officiel US participe au forum annuel de l’Agoa qui se déroule actuellement à Lomé.
‘Les États-Unis et l’Afrique : Partenariat pour la prospérité à travers le commerce’, tel est le thème retenu pour cette rencontre qui rassemble 1000 délégués africains venus de 38 pays bénéficiant de la loi sur la croissance et les opportunités de développement en Afrique.
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10/08/2017
Promouvoir l’intégration de l’Afrique dans l’économie mondiale
Le forum de l’Agoa s’est achevé jeudi à Lomé sur un certain nombre de recommandations destinées à relancer la coopération économique entre les Etats-Unis et l’Afrique.
Les responsables américains ont encouragé les Etats bénéficiaires à accélérer l’industrialisation et à réformer leurs économies en profondeur.
Il a été recommandé une plus grande intégration régionale africaine grâce à des initiatives comme la Zone de libre-échange continentale (ZLEC),
Les pays éligibles sont invités à adopter une position commune dans leurs relations commerciales et d’investissement avec les États-Unis.
Les autorités américaines se sont engagées à étendre leur appui aux membres de l’Agoa via l’Accord de facilitation économique (AFE) de l’OMC, en particulier en faveur de ceux qui n’ont pas accès au littoral pour réduire les coûts commerciaux et faire circuler les marchandises librement d’un Etat à l’autre. Seule moyen de promouvoir l’intégration de l’Afrique dans l’économie mondiale.
Défis et solutions pour la mise en œuvre de l’AGOA
Concernant l’intégration régionale
En ce qui concerne l’examen hors cycle des pays éligibles à l’AGOA
Pour le gouvernement des États-Unis
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09/08/2017
La salle de conférence où se déroule le forum de l’AGOA
Le forum annuel de l’AGOA (African Growth and Opportunity Act; Loi sur la croissance et les opportunités de développement en Afrique) s’est ouvert mercredi à Lomé.
Le Premier ministre Komi Selom Klassou, qui représentait le chef de l’Etat, a salué le rôle de cette loi qui constitue un important pilier de la relation commerciale entre les pays d’Afrique et les Etats-Unis.
Mais le partenariat instauré par l’AGOA doit être sans cesse repensé et améliorer pour rester efficace, a souligné le chef du gouvernement. Et c’est bien l’objectif de la conférence de Lomé.
Si l’AGOA a affiché de bons résultats ces dernières années, la tendance est plutôt à la baisse. 24 milliards de dollars exportés aux Etats-Unis en 2014 et seulement 17 milliards en 2015.
D’ou l’impérieuse nécessité, a dit le chef du gouvernement, de mener une réflexion approfondie afin de dynamiser son impact pour la création de richesse et pour un développement participatif et inclusif en Afrique.
Le Togo est prêt à jouer sa partition, a martelé Komi Selom Klassou.
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09/08/2017
Donald Trump
Le président américain Donald Trump a rarement mentionné le commerce avec l’Afrique depuis son arrivée au pouvoir en début d’année. C’est à peine d’ailleurs s’il a mentionné le continent.
Mais le forum annuel AGOA (African Growth and Opportunity Act; Loi sur la Croissance et les Opportunités de Développement en Afrique) qui se tient actuellement à Lomé est l’occasion pour les hauts représentants commerciaux américains de s’entretenir avec des délégations ministérielles de l’Afrique sub-saharienne, et de révéler les stratégies économiques que Washington souhaite développer avec ce continent de 1,2 milliard d’habitants.
– Qu’est ce que l’AGOA ?
Cet accord commercial a été mis en place en 2000, sous l’administration Clinton, pour faciliter et réguler les échanges commerciaux entre les Etats-Unis et l’Afrique. Au fil des années, 6.000 produits sont concernés par les réductions de taxes à l’importation, mais elles ne sont applicables que sous certaines conditions. Les pays participants à l’AGOA doivent remplir des conditions concernant les droits de l’Homme, la bonne gouvernance et la protection des travailleurs.
En 2017, le nombre des pays éligibles à l’AGOA s’est élevé à 38.
– Quelle politique commerciale avec l’Afrique sous Trump ?
Le président américain n’a pas montré de signes très encourageants pour le continent lors de ses premiers mois à la Maison Blanche. Il s’est jusqu’à présent concentré sur les accords de libre échange nord-américains (North American Free Trade Agreement) ou sur les accords commerciaux avec la Chine. Mais la délégation américaine de Lomé sera présidée par Robert Lighthizer, son représentant direct au Commerce à Washington.
– Quel intérêt pour l’Afrique ?
Le président Trump a souvent répété qu’il mettrait « l’Amérique d’abord » dans toute négociation des accords commerciaux, mais le porte-parole américain présent à Lomé a assuré que Washington avait un « intérêt très important pour le marché africain ».
« Il y a des opportunités pour les investisseurs américains dans plusieurs secteurs », a-t-il expliqué à l’AFP. « Par exemple le secteur de l’énergie électrique, les opportunités sont énormes. Il y a également l’agriculture. Les structures en Afrique doivent se moderniser, d’où l’accompagnement de secteur privé américain ».
Toutefois, les importations américaines en provenance de l’Afrique subsaharienne ont fortement diminué ces dernières années (18,7 milliards de dollars en 2015 contre 26,8 milliards de dollars en 2014, soit une baisse de 30%). Elles ne représentaient que 0,8% des importations totales des Etats-Unis en provenance du monde.
La diminution des importations de « pétrole est une raison importante », souligne l’économiste Bismark Rewane, directeur de Financial Derivatives Company à Lagos. « Mais les Africains cherchent désormais d’autres partenaires, locaux, régionaux et dans d’autres régions du monde ».
« Ils sont devenus très sceptiques envers les Etats-Unis et le niveau d’intérêt a changé », explique l’économiste nigérian.
– L’accord peut-il être modifié au bénéfice des Etats-Unis ?
Donald Trump a régulièrement dénoncé les politiques protectionnistes adoptées par ses partenaires commerciaux et peut utiliser l’AGOA pour décourager toute mesure dans ce sens.
L’Afrique de l’Est par exemple a exprimé sa volonté d’interdire les importations de vêtements d’occasion (revendus à moindre coût sur le continent), arguant que cela mettait en péril les industries de textile de la région.
Mais une telle interdiction est contraire aux conditions fixées par l’AGOA. « Les critères sont très clairs sur la restriction d’importation des produits américains », a expliqué Constance Hamilton, représentante économique pour la Maison Blanche en amont du forum de Lomé.
Une telle restriction mettrait 40.000 emplois américains en danger, a-t-elle prévenu.
– Que doit-on attendre de ce forum ?
Les accords ne devraient pas être modifiés cette semaine à Lomé, mais la délégation américaine peut utiliser ces rencontres pour rappeler les conditions d’échanges avec ses partenaires africains.
Sous l’administration Obama déjà, en novembre 2015, l’Afrique du Sud avait été menacée de sortir de l’AGOA, alors que le pays voulait mettre en place une interdiction d’importation de la viande de boeuf et de volaille américaine pour des raisons sanitaires. Une menace très importante pour le secteur minier sud-africain qui exporte une grande quantité de platine outre-Atlantique.
http://www.republicoftogo.com/Toutes-les-rubriques/Economie/Trump-et-l-Afrique
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08/08/2017
Ouverture de la session secteur privé mardi à Lomé
Le Premier ministre Komi Selom Klassou a ouvert mardi les premières sessions du Forum annuel de l’AGOA dédiées aux représentants du secteur privé et de la société civile.
L’objectif est d’harmoniser le partenariat entre les pays africains et les Etats-Unis dans le cadre de l’African Growth and Opportunity Act (AGOA), une loi votée en 2000 sous la présidence de Bill Clinton qui permet à certaines marchandises fabriquées en Afrique d’être exonérées de taxes à leur arrivée sur le territoire américain.
‘Cette rencontre représente un important jalon pour les acteurs présents en vue de faire de la coopération un outil de prospérité partagée’, a déclaré le chef du gouvernement.
‘Nous nourrissons l’espoir qu’à l’issue de ce Forum vous prendrez des résolutions pour un secteur privé et une société civile dynamiques et performants permettant de renforcer et de diversifier les exportations afin de saisir les multiples opportunités qu’offrent les marchés internationaux’, a indiqué Bernadette Legzim-Balouki, la ministre du Commerce.
Elle a reconnu que les dispositions fixées par l’AGOA n’avaient pas été exploitées de façon optimale.
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07/08/2017
David Gilmour
Le Forum de l’Agoa qui se déroule du 8 au 10 août à Lomé est ‘une opportunité incroyable pour le Togo d’améliorer ses relations commerciales avec Washington’, estime l’ambassadeur des Etats-Unis David Gilmour dans un entretien accordé lundi à Republicoftogo.com.
L’AGOA permet à des produits en provenance d’une quarantaine de pays d’Afrique subsaharienne de bénéficier d’un accès préférentiel au marché américain.
Ces avantages commerciaux sont dépendants de certains critères tels que le respect de l’Etat de droit, des droits des travailleurs et des droits de l’homme.
Ce dispositif qui s’achèvera en 2025 doit favoriser la bonne gouvernance ainsi que la mise en place de politiques favorables à la croissance et au développement.
Republicoftogo.com : Le Forum ce tient cette année au Togo, pourquoi ce choix ?
David Gilmour : Cette rencontre se tient alternativement aux Etats-Unis et en Afrique. Après le Gabon en 2015, le Togo a proposé sa candidature qui a été acceptée en reconnaissance aux efforts menés pour développer l’économie et faire du pays un hub commercial régional.
Republicoftogo.com : Ce Forum présente-t-il un réel intérêt pour le Togo ?
David Gilmour : C’est une opportunité incroyable pour Lomé d’améliorer ses relations commerciales avec Washington. Les échanges futurs profiteront aux deux pays. La rencontre de Lomé ouvre la voie à de possibles partenariats commerciaux internationaux.
Nous demandons cependant au Togo d’améliorer le climat des affaires et d’opérer un certain nombre de réformes, notamment dans le secteur des télécommunications et du foncier. A cet égard, l’assistance qui sera fournie par le Millenium Challenge Corporation (MCC) est très importante.
Republicoftogo.com : Quel est le bilan de l’AGOA pour les pays africains.
David Gilmour : Depuis son introduction, les importations totales de l’AGOA, y compris les GSP (système généralisé de préférences) ont augmenté de 13 % pour atteindre les 9,4 milliards de dollars en 2016. Les échanges hors pétrole au titre de l’AGOA ont bondi de plus de 300 % pour atteindre 4,2 milliards de dollars en 2016, contre 1,3 milliards de dollars en 2001. La croissance de ces secteurs non pétroliers a permis de créer environ 300.000 emplois directs en Afrique.
En 2016, les exportations américaines vers l’Afrique subsaharienne ont atteint 20 milliards de dollars, soit une hausse de 4,8 % par rapport à l’année précédente.
Republicoftogo.com : L’aide à l’Afrique ne se limite pas à l’AGOA
David Gilmour : Effectivement, il existe d’autres initiatives dont celles menées par l’USAid, l’Agence de coopération. Il y a également Power Africa qui
vise à augmenter la capacité de production d’électricité sur le contient. Enfin, il y a naturellement le MCC qui accorde des appuis financiers importants aux pays africains.
Accéder au site du Forum annuel de l’AGOA
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Persuadé de l’important rôle que peut jouer la diaspora togolaise notamment celle vivant aux USA, dans l’utilisation optimale des opportunités qu’offre la loi américaine sur la croissance et les opportunités de développement en Afrique (AGOA), le Gouvernement est en train de mettre en place un cadre pouvant permettre de bénéficier du positionnement et de l’expertise de cette diaspora en vue de faciliter l’accès au marché américain. Une rencontre a été organisée à cet effet à Lomé en vue de préciser le rôle que peut jouer la diaspora en faveur du développement du secteur privé togolais.
La rencontre présidée par Mme Dédé Ahoéfa Ekoué, (présidente du comité d’organisation du 16è forum AGOA tenu du 08 au 10 août dernier à Lomé), a réuni mercredi, les opérateurs économiques togolais et les membres de la diaspora togolaise vivant aux Etats-Unis.
L’Ambassadeur des USA au Togo David Gilmour et celui du Togo aux USA Frédéric Hégbé ont également pris part aux échanges qui ont permis entre autres d’analyser les recommandations issues des différents forums organisés au Togo notamment le forum ministériel, et ceux du secteur privé et de la société civile.
Les discussions ont également permis à ces togolais vivants aux USA, d’identifier le rôle d’accompagnement qu’ils peuvent jouer dans la mise en œuvre des résultats du 16è forum AGOA et du plan d’action opérationnel d’utilisation de l’AGOA.
« Nous entendons mobiliser toutes les potentialités de la diaspora pour un meilleur accroissement des exportations du Togo vers les Etats-Unis. Ainsi, nous créerons les conditions pour un meilleur impact de la diaspora sur le développement économique, la création de l’emploi et le bien être social dans notre pays », a indiqué Dédé Ahoéfa Ekoué.
In fine, le souhait est que la diaspora accompagne véritablement les opérateurs économiques togolais afin qu’ils aient des points de contact aux USA pour pouvoir faciliter les exportations. Le souci, c’est également de faire en sorte qu’un accompagnement efficace soit fait, afin que dans les mois à venir, les opérateurs économiques ressentent tout le bénéfice de l’AGOA dans leurs activités.
Entre autres actions attendues de la diaspora, la facilitation de l’accès au marché américain aux opérateurs économiques togolais par le biais du développement des partenariats avec les entreprises américaines, la levée des barrières linguistiques, et un appui dans l’obtention des certifications et autorisations pour les produits togolais destinés à l’exportation vers les USA.
« Nous devons agir ensemble en vue d’accroître les exportations du Togo vers les Etats-Unis d’Amérique et saisir cette opportunité pour améliorer le partenariat économique et commercial entre l’Afrique et l’Amérique pour réduire considérablement la pauvreté dans nos pays », a souligné Bamana Baroma, le secrétaire général du Ministère du Commerce.
Il faut rappeler que cette rencontre intervient une semaine après la tenue à Lomé de l’édition 2017 du forum AGOA qui a réuni plus de 1.000 délégués venus des USA et des 38 pays africains éligibles à la loi AGOA ; Une loi adoptée depuis 2000 par le congrès américain dans le but de soutenir l’économie des pays africains en facilitant un accès préférentiel de leurs produits au marché américain suivant un certains nombres de principes relatifs à l’économie libérale.
http://lavoixdelanation.info/togo-sollicite-diaspora-meilleure-mise-oeuvre-de-loi-agoa/
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Posted on August 14, 2017 by Africa Business
AGOA is a unilateral Act of Congress that was introduced in 2000 to provide duty-free quota-free treatment for over 6 000 tariff lines into the United States market
The African Growth Opportunity Act (AGOA) is a cornerstone of United States (U.S.)-Africa trade relations and has facilitated mutually beneficial trade and investment relations between eligible African countries and the U.S. Total trade between the Sub-Saharan Africa and the U.S. stood at $33 bn in 2016. Through AGOA, non-energy exports from Sub-Saharan Africa (SSA) into the US, mainly for clothing and textile, autos and agriculture and food products have grown. However, more needs to be done to promote value-added trade and promote industrial development in Africa. AGOA eligible countries remain largely exporters of primary products.
Ministers of Trade from AGOA eligible-countries met on the sidelines of the 16th AGOA Forum held from 9-10 August 2017 in Lomé, Togo and developed a joint statement. In the Readout, they emphasised that AGOA must support industrialisation and promote regional integration, as well as value-addition so as to change the structure of the economies in the continent. The Forum was held under the theme “United States and Africa Partnering for prosperity through trade”. The Readout emphasised that the trade and investment relationship with the US should support the continent’s efforts to industrialise in line with Agenda 2063 and contribute to regional integration and support the development of regional value-chains. Policy issues should be on the basis of cooperation and should not limit the use of policy tools which Africa needs to industrialize.
Ministers noted that AGOA is an Act of U.S. Congress to promote two-way trade and investment with a view to support sustainable development. They agreed that the out-of-cycle review is an integral part of AGOA legislation. However, the review process should not be used in a way that would be detrimental to the spirit of AGOA and urged the United States to consider legitimate public policy issues that are critical to Africa’s development, in considering petitions for out-of-cycle reviews.
The gathering was the first Forum between Sub-Saharan Africa and the United States under the Trump Administration
According to the Readout, strengthening the African regional integration agenda through initiatives such as the Continental Free Trade Area (CFTA), will boost Intra-Africa trade, promote the development Regional Value Chains and boost industrial development. This will increase the utilisation of AGOA preferences and expand benefits across a greater number of African countries.
In addition, there is a need for African countries to develop a common position on the trade and investment relationship with the United States.
The gathering was the first Forum between Sub-Saharan Africa and the United States under the Trump Administration.
AGOA is a unilateral Act of Congress that was introduced in 2000 to provide duty-free quota-free treatment for over 6 000 tariff lines into the United States market. The Forum is held on an alternating basis between Sub-Saharan Africa and the United States, with the 2016 Forum held in Washington, USA. The AGOA legislation was reauthorised in 2015 for 10 years until 2025.
For South Africa, AGOA has contributed to growth in trade with the United States in a mutually beneficial manner and is estimated to have created 62 000 jobs in South Africa and over 100 000 jobs in the U.S. More importantly, it has promoted intra-industry investments and linkages. South Africa’s exports to the U.S. grew from R64.4 billion in 2012 to R80.4 billion in 2016. Key South African exports into the U.S. include transport equipment, agricultural products, minerals and metal products, as well as chemical products.
Source: The Department of Trade and Industry, South Africa.
http://africabusiness.com/2017/08/14/agoa-4/
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Le président américain Donald Trump a rarement mentionné le commerce avec l’Afrique depuis son arrivée au pouvoir en début d’année. C’est à peine d’ailleurs s’il a mentionné le continent.
Mais le forum annuel AGOA (African Growth and Opportunity Act; Loi sur la Croissance et les Opportunités de Développement en Afrique) qui se tient actuellement à Lomé est l’occasion pour les hauts représentants commerciaux américains de s’entretenir avec des délégations ministérielles de l’Afrique sub-saharienne, et de révéler les stratégies économiques que Washington souhaite développer avec ce continent de 1,2 milliard d’habitants.
– Qu’est ce que l’AGOA ?
Cet accord commercial a été mis en place en 2000, sous l’administration Clinton, pour faciliter et réguler les échanges commerciaux entre les Etats-Unis et l’Afrique. Au fil des années, 6.000 produits sont concernés par les réductions de taxes à l’importation, mais elles ne sont applicables que sous certaines conditions. Les pays participants à l’AGOA doivent remplir des conditions concernant les droits de l’Homme, la bonne gouvernance et la protection des travailleurs.
En 2017, le nombre des pays éligibles à l’AGOA s’est élevé à 38.
– Quelle politique commerciale avec l’Afrique sous Trump ?
Le président américain n’a pas montré de signes très encourageants pour le continent lors de ses premiers mois à la Maison Blanche. Il s’est jusqu’à présent concentré sur les accords de libre échange nord-américains (North American Free Trade Agreement) ou sur les accords commerciaux avec la Chine. Mais la délégation américaine de Lomé sera présidée par Robert Lighthizer, son représentant direct au Commerce à Washington.
– Quel intérêt pour l’Afrique ?
Le président Trump a souvent répété qu’il mettrait « l’Amérique d’abord » dans toute négociation des accords commerciaux, mais le porte-parole américain présent à Lomé a assuré que Washington avait un « intérêt très important pour le marché africain ».
« Il y a des opportunités pour les investisseurs américains dans plusieurs secteurs », a-t-il expliqué à l’AFP. « Par exemple le secteur de l’énergie électrique, les opportunités sont énormes. Il y a également l’agriculture. Les structures en Afrique doivent se moderniser, d’où l’accompagnement de secteur privé américain ».
Toutefois, les importations américaines en provenance de l’Afrique subsaharienne ont fortement diminué ces dernières années (18,7 milliards de dollars en 2015 contre 26,8 milliards de dollars en 2014, soit une baisse de 30%). Elles ne représentaient que 0,8% des importations totales des Etats-Unis en provenance du monde.
La diminution des importations de « pétrole est une raison importante », souligne l’économiste Bismark Rewane, directeur de Financial Derivatives Company à Lagos. « Mais les Africains cherchent désormais d’autres partenaires, locaux, régionaux et dans d’autres régions du monde ».
« Ils sont devenus très sceptiques envers les Etats-Unis et le niveau d’intérêt a changé », explique l’économiste nigérian.
– L’accord peut-il être modifié au bénéfice des Etats-Unis ?
Donald Trump a régulièrement dénoncé les politiques protectionnistes adoptées par ses partenaires commerciaux et peut utiliser l’AGOA pour décourager toute mesure dans ce sens.
L’Afrique de l’Est par exemple a exprimé sa volonté d’interdire les importations de vêtements d’occasion (revendus à moindre coût sur le continent), arguant que cela mettait en péril les industries de textile de la région.
Mais une telle interdiction est contraire aux conditions fixées par l’AGOA. « Les critères sont très clairs sur la restriction d’importation des produits américains », a expliqué Constance Hamilton, représentante économique pour la Maison Blanche en amont du forum de Lomé.
Une telle restriction mettrait 40.000 emplois américains en danger, a-t-elle prévenu.
– Que doit-on attendre de ce forum ?
Les accords ne devraient pas être modifiés cette semaine à Lomé, mais la délégation américaine peut utiliser ces rencontres pour rappeler les conditions d’échanges avec ses partenaires africains.
Sous l’administration Obama déjà, en novembre 2015, l’Afrique du Sud avait été menacée de sortir de l’AGOA, alors que le pays voulait mettre en place une interdiction d’importation de la viande de boeuf et de volaille américaine pour des raisons sanitaires. Une menace très importante pour le secteur minier sud-africain qui exporte une grande quantité de platine outre-Atlantique.
Par AFP
En savoir plus sur http://www.atlasinfo.fr/Forum-AGOA-le-commerce-entre-les-Etats-Unis-et-l-Afrique-au-sommet_a84219.html#VpAYhgpv0BbAjTjP.99
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Comment le Togo compte tirer profit de l’Agoa
(République du Togo 11/08/17)
‘Les résultats auxquels nous sommes parvenus me permettent d’affirmer sans me tromper que le forum a tenu toutes ses promesses’, a affirmé la ministre du Commerce, Bernadette Legzim-Balouki, en clôturant les travaux.
Toutes les parties se sont engagées à faire de la loi sur la croissance et les opportunités de développement en Afrique un cadre de partenariat gagnant-gagnant, a-t-elle ajouté.
Elle a affirmé que sous l’impulsion du président Faure Gnassingbé, le Togo était déterminé à créer le cadre nécessaire pour accompagner le secteur privé et la société civile afin de tirer meilleurs profits de ce dispositif.
Le gouvernement a mis en place un plan d’action qui vise à renforcer sa capacité d’offre, à accroître et à diversifier ses exportations vers les Etats Unis.
Cette stratégie a pour ambitions de faire du Togo un pays compétitif sur le marché américain en matière de commerce, contribuant ainsi de façon significative à la croissance durable de l’économie nationale.
Ce plan comprend un certain nombre d’axes majeurs comme le positionnement du secteur privé comme acteur principal, la mobilisation des investissements pour soutenir la production, la transformation et l’exportation dans les filières prioritaires retenues, la promotion du commerce équitable et la promotion des productions biologiques, notamment.
L’AGOA est une législation lancée en 2000 par Bill Clinton pour permettre aux pays africains d’exporter sans droits de douane sur le marché américain. 6.000 produits sont concernés par les réductions de taxes à l’importation, mais elles ne sont applicables que sous certaines conditions.
Les pays participants à l’AGOA doivent remplir des conditions concernant les droits de l’Homme, la bonne gouvernance, la protection des travailleurs et n’appliquer aucune interdiction douanière pour les produits américains sur leur territoire.
En 2017, le nombre des pays éligibles à l’AGOA s’élevait à 38.
Entre 2002 et 2008, les exportations africaines ont connu une hausse pour atteindre 82 milliards de dollars en 2008. Elles ont dégringolé à 18,7 milliards de dollars en 2015, contre 26,8 milliards de dollars en 2014, soit une baisse de 30,1%. Elles ne représentaient que 0,8% des importations totales des Etats-Unis en provenance du monde. … suite de l’article sur Autre presse
http://fr.africatime.com/togo/articles/comment-le-togo-compte-tirer-profit-de-lagoa
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(Agence Ecofin) – Le Forum AGOA est organisé chaque année aux Etats-Unis ou dans un pays africain éligible. Après Lomé cette année, une ville américaine sera l’hôte de l’édition 2018 de ces assises qui définit la politique commerciale des USA sur le continent, et en Afrique subsaharienne plus précisément.
Alors que les rideaux tombent ce jeudi 10 août sur cette 16ème édition, les Ministres du commerce des pays éligibles au terme de leurs travaux, se voient déjà à la prochaine édition. Ils ont notamment identifiés des points clés sur lesquels ils devront insister dans l’optique du forum américain.
La sauvegarde des politiques africaines, y compris dans l’industrialisation ; la réalisation par chaque pays de sa propre analyse de marché (produits et consultations auprès des parties prenantes afin que les secteurs à haut potentiel de l’AGOA puissent être ciblés) ; le besoin d’engager les institutions américaines (dialogue sur les politiques et identification sur les investissements complémentaires) ; cibler les goulets d’étranglement spécifiques pour attirer les IDE vers les secteurs prioritaires ou encore la préparation du Centre africain pour les politiques commerciales (CAPC) pour aider à l’élaboration des stratégies, ont été ciblés, entre autres. Autant d’initiatives qui devront renforcer les liens commerciaux entre l’Afrique subsaharienne et les USA.
A noter que la Côte d’Ivoire se propose déjà d’accueillir à la suite des Etats-Unis le 18e Forum de l’AGOA en 2019.
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(Agence Ecofin) – Le Forum de coopération commerciale et économique entre les Etats-Unis et l’Afrique subsaharienne (Forum de l’AGOA) débute le mardi 08 août à Lomé. A quelques heures du début de cette rencontre internationale, on en sait un peu plus sur son déroulement, les travaux et les activités marquantes qui la composeront.
Dès le mardi 08 août, le Forum AGOA sera centré sur le secteur privé et la société civile, en même temps que se tient une réunion consultative des ministres africains du commerce.
La matinée du mercredi 09 août sera marquée par une cérémonie d’ouverture du Forum ministériel en présence du chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé.
Des sessions de discussions, des panels animés par des experts pendant lesquels on parlera, commerce, agriculture, technologie, logistiques, infrastructures, ressources financières, intégration régionale, FEC, politiques et reformes commerciales, etc., marqueront la suite des travaux.
Des visites, notamment celle de la « Foire Made In Togo » qui met un coup de projecteur sur les produits togolais, sont également prévues.
Le Forum de l’AGOA a pour objectif de déterminer les voies et moyens pour que les pays africains éligibles et les Etats-Unis bénéficient mutuellement des opportunités qu’offre la loi américaine.
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AFRIQUE ÉCONOMIEPodcast
Par Peter Dogbe
Le 16e forum de l’AGOA, s’ouvre officiellement ce mercredi à Lomé. L’AGOA, une loi américaine qui permet à 38 pays africains d’exporter vers les Etats-Unis plus de 6500 produits exonérés de toute taxe. Environ 1000 représentants sont réunis à Lomé, capitale du Togo pour trouver les moyens de maximiser les avantages de cette loi. Le Togo, pays organisateur du forum part de très loin.
Pour les autorités togolaises, le forum AGOA 2017 à Lomé est une opportunité pour mettre en exergue le Togo comme un couloir économique et commercial important au niveau de la sous-région ouest-africaine.
Ce faisant il s’agit de donner une visibilité aux potentialités économiques du pays afin d’accroître les exportations vers les Etats-Unis. Dédé Ahoefa Ekué, ministre conseiller auprès du président de la République, présidente du comité national d’organisation du Forum : « C’est très important de noter que pour accroître ces exportations vers les Etats-Unis, nous devons activer les leviers actuellement sous-utilisés, notamment l’intégration en sous-régional, l’utilisation du potentiel agricole. Nous avons un investissement solide en matière d’infrastructures de transport qui doit nous permettre d’être plus compétitifs sur le marché américain ».
A ce forum, le secteur privé est bien représenté comme ces femmes de l’African Women Enterepreneurship program, AWEP. Nadia k, créatrice de mode, est de la délégation de l’AWEP- Togo, une organisation au sein de laquelle les femmes sont organisées en groupement du même secteur et travail en synergie.
« Nous attendons que l’on puisse mettre en place des outils techniques : en termes d’usines, d’équipements nécessaires pour pouvoir favoriser la production de masse. »
Les exportations du Togo vers ce vaste marché américain sont infimes : seulement 1,23% des exportations du Togo bénéficient des avantages de l’AGOA à savoir l’entrée sur le marché américain sans droit de douane et pourtant les opportunités sont là ; il suffit d’y travailler pour rectifier le tir confie le président de la chambre du commerce et d’industrie du TOGO, Germain Méba.
« Il y a de réelles opportunités à saisir. Pour promouvoir cela nos entreprises doivent être plus performantes comme aller vers de petites industries, créer des laboratoires pour être accepté par les Etats-Unis. »
Le karité, le cajou, le soja ou encore les fruits séchés tels l’ananas ou la mangue sont les produits agricoles sur lesquels le Togo entend développer la production pour doper les exportations vers le marché américain.
http://www.rfi.fr/emission/20170810-forum-agoa-grandes-attentes-hote-togolais
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AFRIQUE ÉCONOMIEPodcast
Par Peter Dogbe
Diffusion : vendredi 11 août 2017
Trente-huit pays africains au sud du Sahara et leurs partenaires américains se sont retrouvés à Lomé pour évoquer l’avenir de l’AGOA, la loi sur la croissance économique en Afrique. Trois jours de forum pour faire le bilan du dispositif – il exonère près de 6 500 produits africains de droits de douane aux Etats-Unis. L’administration Trump s’est voulue rassurante : elle ne veut pas remettre en cause l’AGOA. Ce qui était au coeur des discussions, c’était trouver les moyens de doper les exportations africaines vers les Etats-Unis.
C’est la toute première rencontre dans le cadre de l’AGOA depuis l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche. L’occasion de faire le bilan et surtout de s’assurer de l’avenir de la loi sur la croissance et les opportunités de développement économique en Afrique, mise en place en 2000 pour favoriser les exportations vers les Etats-Unis. Selon Florizelle Liser, présidente du Corporate Council on Africa, seul le Congrès peut mettre un terme à cette loi :
« La particularité de l’AGOA, c’est que c’est une loi du Parlement américain, le Congrès. Elle a été votée en 2000 sous l’administration Clinton, renouvelée trois fois et elle est très soutenue à la fois par les républicains et les démocrates et donc aucun président ne peut supprimer l’AGOA : ça doit être fait au Congrès. »
Les exportations africaines vers les Etats-Unis, en hausse depuis 2000 ont tout de même fléchi depuis 2013 à cause du repli des ventes de pétrole, il a fallu diversifier les exportations et privilégier les produits agricoles.
Pour encourager les initiatives des entreprises, l’Union économique et monétaire ouest-africaine, mettra des kits d’exploitation des opportunités de l’AGOA à la disposition des populations désireuses d’échanger avec les Etats-Unis, Christian-Emmanuel Sègbo, expert chargé de la promotion commerciale auprès de la commission de l’UEMOA :
« Là où nous travaillons sur l’AGOA, la commission de l’UEMOA a mis ses ressources propres, environ 200 millions de francs CFA pour réaliser un kit d’exploitation des opportunités de l’AGOA. »
Cette loi sur la croissance et les opportunités de développement économique en Afrique prendra fin en 2025 et d’ici là, la Côte d’Ivoire entend profiter au maximum de cette facilité sur les huit prochaines années. Souleymane Diarrassouba, ministre ivoirien du commerce, de l’artisanat et de la promotion des PME :
« C’est toute une création de valeur dont nous allons profiter au cours de ces huit prochaines années afin que l’on ait le maximum de PME qui exportent en direction des Etats-unis et profiter au maximum de cette franchise douanière qui est donnée par les Etats-Unis durant les huit prochaines années. »
La Côte d’Ivoire abritera le 18e Forum de l’AGOA en 2019 après l’organisation du 17e forum à Washington l’an prochain
http://www.rfi.fr/emission/20170811-forum-agoa-lome-comment-doper-exportations-africaines-etats-unis
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INVITÉ AFRIQUE SOIRPodcast
Par Claire Fages
L’invité soir est Brian Neubert, porte-parole du Département d’Etat américain et directeur du centre pour les médias africains. Claire Fages l’a interrogé alors qu’il est à Lomé, la capitale du Togo, pour le 16e Forum de l’AGOA: la loi américaine sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique. L’occasion de faire le point sur les relations commerciales mais aussi d’évoquer les relations politiques, entre l’Afrique subsaharienne et les Etats-Unis.
Brian Neubert, porte-parole du département d’Etat américain et directeur du centre pour les médias africains :
« La loi Agoa sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique, c’est une loi qui a été communiquée pendant ce congrès et qui se poursuivra jusqu’en 2025, Et pour le PEPFAR, qui est notre programme pour la lutte contre le sida, le secrétaire d’Etat américain Rex Tillerson a déjà annoncé qu’il soutient, en principe ce programme. Et le budget est toujours d’actualité pour le Congrès américain. Les Africains ne devraient pas s’inquiéter car ces trois priorités (la loi Agoa, l’électrification du continent et la lutte contre le sida, ndlr) vont se poursuivre.
Chaque année, le forum de l’Agoa est organisé soit à Washington soit en Afrique. Après Libreville au Gabon en 2015, c’est le gouvernement togolais qui a souhaité organiser ce forum. Le Togo est un pays en voie de développement qui s’est positionné en tant que facilitateur économique, commercial et d’investissement sur le continent et surtout en Afrique de l’Ouest. Et ici, le forum de l’Agoa est vraiment un succès. En 2016, les exportations africaines vers les Etats-Unis hors pétrole représentaient 4,2 milliards de dollars, c’est un chiffre important mais il faudrait doubler voire tripler ce chiffre car en Afrique on a besoin créer beaucoup d’emplois. Ces pays en voie de développement ont bien sûr besoin d’aide mais ils ont également besoin d’investissement : il y a plusieurs experts, plusieurs sociétés américaines qui peuvent les accompagner dans ce processus de modernisation et donner des opportunités aux Américains et aux Africains. »
http://www.rfi.fr/emission/20170810-ici-gabon-le-forum-agoa-est-vraiment-succes